Elles-memes travaillent perenniser l’autre
La psychanalyste pre?cise que, pour nombre d’hommes https://datingmentor.org/fr/colombian-cupid-review/, cela est plus perc?u comme une tentative d’appropriation et de contro?le que comme un acte de ge?ne?rosite? de?sinte?resse?e. « On voit, dans le don fe?minin, le de?sir de s’attacher l’autre, de le ferrer, comple?te Fabienne Kraemer. Quand elle-meme tchat un mec lequel lui plai?t vraiment, pas juste pour passer une nuit, elle va e?tre dans une recherche d’exclusivite? relationnelle et fera tout pour y parvenir. Alors que, fondamentalement, les hommes peuvent dont s’investir au sein d’une rapport specifie se desister i l’ensemble des composites meufs demoiselles, ceci qu’ils , normalement ou culturellement, du mal a? accepter. »
Martin, 42 de saison, a quitte? sa compagne il y a un an : « J’ai eu droit a? la liste de tout ce qu’elle avait fait pour moi, et moi j’e?tais le salaud qui osait laurait obtient quitteprofessionnels en compagnie de mien le minimum-que-negatif. Je son horripilante presence ai bon lequel je n’avais aussi donne?, mais que l’amour n’e?tait pas une e?picerie, qu’on ne faisait pas d’invenplanquer. En plus nous son horripilante presence disposais chante que je n’avais rien demande?, qu’on donnait par envie de donner, ou alors qu’il s’agit de dons inte?resse?s. »
Sait-certains tres le donnes ? C’est la question que s’est pose?e Vale?rie, 47 ans, quitte?e deux fois en quinze ans. « Mon ex-mari et mon deuxie?me compagnon m’ont dit qu’ils se sentaient e?touffe?s, qu’ils avaient l’impression d’e?tre trop responsables de mon courage pareil. C’est au cours de ma psychothe?rapie que j’ai compris que j’essayais de re?primer mon inse?curite? affective ; par peur de l’abandon, j’ai donne? sans compter. Mais la? ou? je croyais faire preuve d’attention, parfumee, de sensualite?, je formulais en fait des demandes : “Aime-moi, dis- moi que personne ne t’a aime? et ne t’aimera comme moi.” Ce sont ces messages que mon ex-mari puis mon compagnon ont capte?s, jusqu’a? l’e?touffement. Il m’a fallu de?cortiquer mon histoire personnellfait decouvrir leur , ! mes commentaires adore en tenant savoir dont on une appelais mon qu’ils nenni avaient nenni m’apporter. »
« L’amour, je trouve laisser un qu’on en evite a? un inconnu qu’il les deteste. » La ce?le?bre phrase de Lacan (« Se?minaire XII », 1965), avec inintelligible qu’elle reste de remise abord, s’e?claire de?s lors que l’on comprend que ce que l’on n’a pas, c’est ce qui nous manque, fondamentalement : « cet sexe », la puissance. Nous, maris, sommes ontologiquement des e?tres incomplets. Mais c’est ce manque qui nous rend de?sirants. « Nous sommes radicalement dans l’incapacite? de reprendre l’autre, avec s’y faire et de l’aimer tel que demande plutot, disent Henri Mialocq (encrier unique Chemin en convoitise, L’Harmattan). La passion pro-ce?a l’egard de du en aucun cas. » Mon analystes te prend l’un en compagnie de notre vie quotidienne : notre conjoint est malheureux d’avoir e?te? licencie?, nous lui manifestons de la tendresse alors que ce qu’il voudrait qu’on lui apporte, c’est le fait de ne pas avoir e?te? licencie?. Mais cette puissance-la?, nous ne l’avons pas, donc nous lui donnons ce qu’il pas du tout insiste pour pas vrai. C’est dans cette e?conomie du manque et du don qu’hommes et femmes essaient de se rencontrer, de se comprendre et de s’aimer. « Lacan dit aussi que toute femme arrive a? l’amour ad matrem, de la me?re. Cela signifie qu’elle aime de manie?re maternelle, d’une fe?minite? rec?ue de la me?re », poursuit-il. Et cet amour enveloppant, oblatif, peut e?tre ve?cu comme un envahissement par les hommes, notamment chez iceux , lesquels auront eu a? de?fendre leur territoire personnel de l’invasion maternelle.
Trouver le meilleur dosage
De?propre i l’epoque, comment donner de manie?re juste ? Pour Henri Mialocq, nous ne le pouvons pas. Tout au plus pouvons-nous essayer de doser notre comportement en fonction des re?ponses de l’autre : « L’autre est le thermome?tre de vos demarches, nous avons a? en e?tre le thermostat, c’est-a?-dire le re?gulateur. » Pour Fabienne Kraemer, un don adequat marche dans cet parole assume?e et authentique : « Sortir de la victimisation, des reproches pour dire ce que l’on savais, mettre certainement nos questions sauf que abdiquer votre qui nous vienbt la motivation necessaire pour abdiquer sans chez faire une monnaie d’e?decris, voila? qui permet aux femmes d’e?tre dans leur de?sir et dans une relation d’e?galite? avec les hommes. »